Demain Un Autre Jour devient Melody, du nom de son gestionnaire de contenu, un CMS accessible en SaaS au service de l’information, conçu pour les journalistes.
Rencontre avec Bruno Génuit, son fondateur.
Demain Un Autre Jour devient Melody, du nom de votre gestionnaire de contenu… Qu’est-ce qui change ?
C’est une mise à jour, la juste continuité de ce qui a été créé et installé, en somme. Notre identité a évolué depuis toutes ces années, nos projets et notre ambition également. Nous avons une centaine de références en presse hebdomadaire régionale, commençons à travailler avec des groupes de presse quotidienne et nous nous attaquons, dans le même temps, à l’international… Le marché nord-américain, notamment, avec une version 100% anglaise de Melody. D’ailleurs, pour nos clients actuels, nous sommes déjà identifié Melody, notre CMS, notre gestionnaire de contenu.
Quels sont les principes de Melody et les constats à partir desquels ce CMS accessible en SaaS a été créé ?
C’est en 2012-2013 que nous nous sommes lancés dans la réalisation d’un système de gestion de contenu complet pour un groupe de presse hebdomadaire régionale, le Courrier Français. Ses problématiques ? Sécuriser la fabrication du print avec une dizaine d’éditions sur 10 départements et des correspondants locaux éparpillés. Il voulait un gestionnaire de contenu collaboratif, qui lui permette de se positionner sur le web, ce que ses lecteurs réclamaient. Nous, nous avions déjà une couche CMS, d’une part, et une couche fabrication de page, d’autre part. Du mariage des deux, Melody est né, dans une solution pure SaaS, accessible uniquement par l’outil web. Ses principes ? Une approche technologique simplifiée au maximum et une offre très accessible, sous la forme d’un abonnement.
“ Melody, une solution pure SaaS ”
Vous le répétez souvent : Melody est un système de gestion de contenu qui a été conçu pour les journalistes… Pour quelle raison ?
Oui, nous nous définissons comme un système éditorial dédié aux journalistes. Nous ne trichons pas, nous prêchons pour une mise en forme automatisée parce que la majeure partie des maquettes, souvent très répétitives, le permettent. Les CMS print ont, selon moi, amené les entreprises dans le mur. On s’est emprisonné dans l’idée de la page, au détriment… du contenu. Or, l’enseignement à tirer du numérique, c’est qu’il faut, bien au contraire, faire un pas en arrière et se réintéresser au contenu. Et à ceux qui le produisent : les journalistes.
Nous avons donc pensé Melody comme un outil qui s’intègre parfaitement à leur environnement et à ce qu’ils doivent faire : créer des contenus avec des angles et des médias connexes. Avec notre système, ils peuvent, par exemple, jongler indifféremment entre les versions des articles, enrichies et anglées pour les différents canaux médias, le print, le web… Et vérifier les formes finales, le tout en profitant de la mobilité et de l’agilité des outils SaaS, puisque le journaliste n’a plus besoin de retourner à la rédaction pour travailler son contenu et ses formats. En somme : préparer, enrichir, contrôler.
C’est un moyen, par un système éditorial, de remettre l’information au centre des préoccupations…
Exactement. Si nous nous sommes lancés dans la création d’un système éditorial, c’est parce que nous avons la passion des médias et du contenu. Informer est une passion, mais ce n’est pas une option. Et, avec Melody, bien informer sur tous les canaux n’est effectivement plus une option : nous sommes au service d’une info agréée. C’est fondamental, alors que les réseaux sociaux véhiculent un nombre trop important d’infos non vérifiées et non vérifiables.
“ C’est un gestionnaire de contenu intelligent qui apprend en permanence ”
Si vous deviez résumer les qualités de votre gestionnaire de contenu en quelques mots ?
Melody est un outil collaboratif, qui permet aux journalistes de voir, nativement et de façon sécurisée, l’évolution de leur contenu en temps réel et la mise à jour des pages de leur journal, dans une infrastructure entièrement sécurisée. C’est un gestionnaire de contenu intelligent, qui apprend en permanence en absorbant et automatisant les chartes graphiques. Melody tolère parfaitement les API, des webservices variés : modules de correcteurs orthographiques, outils d’enrichissement de mots clefs…
Avec Melody, le journaliste est plus présent sur le terrain. Il initie, voire publie son article directement sur son lieu de reportage. On gagne en temps, en ressources, en productivité… Le tout, pour un abonnement dont le ticket d’entrée se veut très accessible. Enfin, on est quand même le seul gros acteur 100% français. Toutes nos ressources sont en France : on connaît nos journalistes, nos correspondants locaux… On est l’acteur de proximité qui sait parler la langue de Molière !