France-Antilles est de nouveau imprimé depuis le printemps 2021. En pleine reconstruction après son rachat, le titre a misé sur Melody en septembre de la même année pour créer ses différentes éditions. Le système éditorial participe pleinement à sa relance, facilitant notamment son passage à l’impression numérique. Rencontre avec Claude Perrier, son directeur général.
Quel était le contexte de France Antilles au moment où vous vous êtes mis en quête d’un nouveau système éditorial ?
Je travaillais déjà avec Melody quand j’étais PDG de Corse-Matin. Je trouvais le système très intéressant : ce n’était pas une usine à gaz comme d’autres et il était compatible avec les outils numériques. Je voulais que mon directeur des éditions puisse avoir une vision globale sur nos trois titres, en Guyane, en Guadeloupe et en Martinique. Je cherchais également un outil qui puisse être un gestionnaire de contenus web, puisque c’était déjà un objectif à terme. Et je souhaitais aussi former nos correspondants à entrer directement leurs sujets sur Melody. En résumé, il me fallait un outil qui oeuvre à la modernisation du journal, qui soit plus rapide et visuel et qui soit compatible avec l’impression numérique.
« Melody nous permet aussi d’être plus cohérents
sur la question du
développement durable »
Cette dernière qualité était essentielle…
Oui, j’avais déjà en tête que l’imprimerie offset que l’on avait alors deviendrait numérique. C’était l’objectif. Nous avons d’ailleurs démarré l’impression numérique en Martinique : cela nous permet d’imprimer France-Antilles, mais aussi de nombreux suppléments, et de boucler plus tardivement. Nous pouvons faire de la multi-édition, de la géolocalisation… À partir du premier trimestre 2023, nous allons nous en servir pour imprimer les éditions nationales qui arrivent encore par avion. Autant vous dire que l’on va y gagner sur tous les plans : cela nous offre non seulement de nouvelles perspectives, mais cela nous permet aussi d’être plus cohérents sur la question du développement durable en évitant cet acheminement par avion. Si l’on a pu passer la vitesse supérieure sur ces différents aspects, c’est grâce à Melody. L’outil est également à la base du plan de transformation digitale que l’on est en train de définir et de proposer aux partenaires sociaux en Guadeloupe. L’idée est d’harmoniser le circuit industriel. Avec Melody sur nos trois éditions, c’est une reconstruction complète que l’on a entamée.
“Melody est à la base de notre plan
de transformation digitale”
Melody est une solution SaaS. De quelle façon est-ce un atout sur le plan opérationnel ?
Le rédacteur en chef peut accéder à l’outil de n’importe où. Qu’il soit en Martinique, en métropole… Peu importe. Avant, ce n’était pas le cas. Pour nous, c’est absolument essentiel. On a une visibilité globale du journal, ainsi que de la publicité avec un stock intemporel qui nous permet de jouer avec le chemin de fer. Il faut comprendre que Melody est vraiment très pratique et simple d’accès dans ses fonctionnalités. Alors, certes, il faut former les journalistes, leur expliquer les cartons… Mais c’est fluide. Et cela leur donne très rapidement une structure, un bon cadre de travail.
La suite, c’est le chantier du web ?
Nous avons prévu de nous y attaquer à la rentrée 2023, puisque les éditions de Guadeloupe et de Martinique doivent passer en web-first. Par ailleurs, Melody sera mis en place en Guyane. L’hebdo, qui est encore en version numérique actuellement, doit revenir aussi sur le print. C’est l’avenir, pour France-Antilles : nous travaillons à la transformation de l’entreprise et Melody en est un jalon important.